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Thème : Comment faire baisser les prix ?

Supprimer les suppléments de salaires et de traitements des fonctionnaires qui produisent une tension inflationniste sur les prix.

Supprimer les suppléments de salaires et de traitements des fonctionnaires qui produisent une tension inflationniste sur les prix. Alléger les charges sociales et diminuer les aides sociales

Ce qu'ont écrit les internautes sur le même sujet. Cliquez ci-dessous pour en lire le détail.
Alignement sur la Métropolecitizendom, Réunion
baisse des prixblaireau, Nouvelle Calédonie
faire baisser les prixlabouerie, Guadeloupe
supprimer les 40% de prime de vie cher des fonctionnairemalou973, Guyane
Surrémunération des fonctionnairesdaniel Leveneur, Réunion
3.32353

Je suis d'accord sur la partie concernant les salaires et les traitements des fonctionnaires puisque cette prime de vie chere tant à l'augmentation des loyers et des prix des produits de consommation courants. De meme pour les charges sociales, même si de nombreux dispositifs font baisser les charges patronales, les charges salariales, elles, devraient être aidées.. Cependant, je ne suis pas pour une diminution des aides sociales, mais pour un meilleur contrôle et vérification des bénéficiaires qui, pour certains, ne sont pas sincères lors de la déclaration auprès des CAF (RMIste qui jobent, API alors que le conjoint finance le ménage.... )

Bien que cette idée produirait une vaste contestation populaire, la suppression graduelle des avantages octroyés aux fonctionnaires des DOM pourrait avoir pour effet la baisse des prix ou en tout cas leur stabilisation dans le temps. En effet, il est évident que le niveau de vie en Guadeloupe n'est pas en adéquation avec sa production locale et sa richesse. Le niveau de vie en effet est élevé et adapté aux fonctionnaires qui représentent en Guadeloupe 40% de la population active contre 25% en France métropolitaine. Cette disparité institutionnalisée entre fonctionnaires et non fonctionnaires a eu pour effet de faire monter les prix des marchandises, mais aussi des loyers qui sont devenus exorbitants.

Les charges patronales et salariales visent à financer nos dépenses de santé. Il ne faudrait pas exagérément des diminuer faute d'avoir en retour des prestations de piètre qualité. Un diminution supplémentaire des charges salariales et/ou patronales n'aurait aucun impact sur l'emploi et encore moins sur les prix. Une diminution des aides sociales auraient pour effet d'accentuer la pauvreté et n'aurait aucun effet sur la baisse des prix.

mais qui pense à augmenter les retraites et les pensions d'invalidité ?
on parle de djobeurs qui arrondissent leur fin de mois mais un invalide ne pourra jamais se défendre et à 75 ans on va pas retourner travailler parceque la vie a augmenté ( malgré la grève) mais pas les pensions .

d'autant qu'eux ne peuvent pas manifester ! QUI pense à eux ?

Une diminution graduelle des avantages donnés aux fonctionaires des DOM conduirais aussi beaucoup de DOMien à ne pas vouloir être fonctionaire pour ces avantages... Ceuxqui le seront, le seront peut être plus par vocation que par intéret!!! On peux toujours rêver, non?

Certes pas populaire mais ce serait à la fois une mesure très efficace pour faire baisser les prix et de justice par rapport aux métropolitains. Sans compter les effets bénéfiques sur le marché du travail local et la mobilité des fonctionnaires entre métopole et Dom.
Par contre il faudrair réinvestir dans l'économie locale les sommes économisées.

Tout à fait d'accord. La sur-rémunération est absolument injuste et déséquilibre l'économie. Par ailleurs elle attire les fonctionnaires métropolitains qui prennent la place des guadeloupéens. A salaire égal avec la métropole, ne viendraient que ceux qui aiment cette île.

je rêve avec vous, mangouste 1211

Je ne comprends pas l'idée qu'en supprimant les 40% des fonctionnaires cela réduira les tensions inflationnistes. Car sans ces fonctionnaires la consommation à tous les niveaux chutera ( achats de biens de consommation, de maisons, voyages, crédits...).Et bien sur si la consommation baisse le chômage augmentera. Car baisse de consommation entraîne évidemment fermeture entreprises. C'est très logique tout cela. Quel intérêt a un domien de voir que les fonctionnaires ne percoivent pas ces 40 % qui sont un acquis? 40 % gagné à la force des travailleurs à l'époque. C'est quoi cette polémique qui n'a pas de fondement. On ressent une certaine "jalousie" chez ceux qui n'ont pas ces 40 % . Mais rien ne les empêche d'être fonctionnaire. Les concours sont ouverts à tous me semble t il? Bien au contraire on serait content de savoir qu'il y ait encore plus de fonctionnaires aux Antilles. Alors arrêter cette polémique qui ne portera rien de plus aux Antilles. Cherchons plutôt les moyens de développer davantage nos îles.

bonne réponse caimite

Après les fonctionnaires qui sont accusés de tous les maux, se sera ensuite les étrangers qui bénéficient des avantages sociaux, ensuite quand il n'y aura plus d'etranger à foueter, on attaquera les possesseurs de 4X4, ceux qui auront un boulot, (chose rare en 972), et se sera de l'autoflagellation. Ce sont des idées toutes faites à banir, si l'on pense que cela reglera quelque chose.
Raphaël CONFIANT souhaite la disparition des 40%, c'est normal, il est fonctionnaire, il sera bientôt à la retraite et les perdra de toute façon, à ce moment là, donc cela ne le gêne plus....

et... et... et la "prime de chaleur" on l'oublie ? Surtout quand une certaine élite de l'administration qui en profite "travaille" dans des bureaux climatisés...
Sous napoléon ça pouvait encore passer... Certains privilèges non justifiés devraient être abolis !
Quoi ! C'est bien sans TABOU, non ???

C'est quoi cette nouvelle polémique sur les fonctionnaires??
Certains d'entre vous l'ont dit: ils représentent près de 40% de la population active guadeloupéenne!!! Supprimer cette source de revenu reviendrai à diminuer ENCORE le pouvoir d'achat d'une bonne majorité d'entre nous!
Cela ne fera pas diminuer les prix... loin de là!

Lorsque tous ces gens auront perdu une partie de leur rémunération cela va forcément faire chuter la consommation, ce qui entraîne obligatoirement une augmentation des prix. C'est ce que l'on appel "la loi de l'offre et de la demande" ! ben oui! si y a moins de consommateurs que croyez-vous qu'il se passe?? --> on met la clef sous la porte! dejà actuellement les certains entrepreneurs se plaignent de ne pas avoir suffisamment de clients pour assurer les fins de mois...

Je perçois comme une pointe de jalousie dans ces discours et comme l'a si bien dit Etienne: quand les fonctionnaires auront perdu leur 40% (acquis par concours de surcroit!! ) vers qui vous tournerez-vous??? (...)

ARRETONS!!! et soignons vraiment le mal où il se trouve!

et moi qui suis fonctionnaire, je peux vous affirmer que sans ces 40%, plus de nounou, ni de jardinier(1fois par mois), ni de travaux d'aménagement.....je sens un chomage supplémentaire poindre le bout de son nez....sans TABOU

Si on supprime les 40 % il faut aussi supprimer le billet d'avion gratuit annuel dont bénéficie les antillais qui vont étudier en france....

Mes chers amis, pour pouvoir toucher ces fameuses primes, il faut passer un concours national et le réussir puis passer plusieurs dizaines d'années en métropole loin de la famille, de nos racines, et de nos amis. Il faut oublier baptêmes, mariages et enterrements. Il faut prendre en compte qu'il est quasio impossible d'investir en métropole. Lorsque l'on est jeune fonctionnaire est le le plus souvent affecté à Paris avec un salaire de 1000€ en moyenne. Je suis fonctionnaire, j'ai passé 12 ans à Paris et sans ces primes je n'aurai jamais pu acheter un appartement à la Réunion. Je pense que c'est un juste retour des choses après de nombreuses années de sacrifice. Les jaloux on tendance de regarder le fonctionnaire qui touche ces primes mais aucune pensée pour ceux qui dépriment loin de chez eux.

Je serai tenté de dire OUI pour la suppression de ces primes à condition que le recrutement se fasse au niveau local et exclusivement réservé aux originaires.

Décidément ce sujet est toujours à l'ordre du jour, alors permettez-moi de mettre tout le monde d'accord:
Les faits sont là, si vous achetez des articles alimentaires dans deux magasins, l'un à Saint-Denis et l'autre à Saint-Gilles, on peut trouver une différence de 48 € en comparant les deux tickets. Or nous savons tous que c'est la région la plus fréquentée par les touristes et où sont installés pas mal de métropolitains, et de hauts salaires.
On sait de source sure que le fonctionnaire touche plus en moyenne que dans le privé, d'après une étude récente faite sur le territoire national.
On sait moins que les fonctionnaires sont souvent dans le rouge à la banque
On sait moins que pas mal de commerces et de petits boulots existent grâce à cette surprime.
On sait moins que certains métiers dits privés touchent eux aussi une surprime comme dans le public (ex: employés du notariat)
On oublie que l'arme la seule qui paye est le BOYCOTT des surfaces, des commerces qui ne pratiquent pas un prix raisonnable.
On sait moins que l'Europe vient d'autoriser les fabricants de faire des emballages au poids "aléatoire" (on trouvera des poids de 338gr, 127 gr, 489gr, 1kg 23 pour des emballages auxquels on avait pris l'habitude de lire: 125gr, 250gr, 450gr, 1kg). Donc les prix vont baisser à coup sûr car les quantités vont diminuer. Il faudrait que certains agitateurs et meneurs de manifestants ne tombent pas dans la simplicité démagogique:
Ex: en demandant une baisse de 20% sur les prix de 250 produits alimentaires
il aurait fallu prendre pour base le prix au kilo et au litre, pour être sûr de pouvoir suivre les progrès des revendications. Même quand les poids changeront, nous aurons toujours le prix au kilo ou au litre comme repère et nous pourrons rester sereins dans nos relevés. En oubliant cette évidence, on vient de signer n'importe quoi.
Généralement, on manifeste quand les prix flambent. Or l'inflation est faible.
On demande 20% de baisse sur 250 produits et 200€ sur les salaire inférieurs à 1,4 x le Smic. Pour un supermarché, on lui demande de baisser de 20% sur les prix et d'augmenter de 14% pour les salaires éligibles.Ce qui va entraîner des autres catégories des revendications salariales (et après on s'étonne que la CAF, la Sécu, les employés de banques et les étudiants fassent grève). Ce coût en plein crise est le meilleur moyen de tuer le double des entreprises. Déjà plus de 3000 entreprises ferment après un an sur les 4000 créations, avant la crise. Imaginez le coût social de ces revendications d'ici Juillet 2010.
Sans parler de l'absurde situation où beaucoup vont dépasser les plafonds "sociaux" et perdre le bénéfice de certains minimas sociaux et d'autres vont commencer à payer des impôts ou ne seront plus exonérés de certaines taxes.

Toujours grâce à ces personnes qui ne connaissent pas le monde économique réellement, ces mesures vont être financées en partie sur le dos du RSA . On vient de casser la dynamique du RSA en instaurant le RSTA. Donc ce mouvement légitime s'est rendu coupable de nos pires ennuis à venir.

Je serais venu soutenir tout mouvement qui aurait demandé une baisse des prix sur 250€ produits, sur les prix d'avion (pourquoi un Corse bénéficie de 150€/ billet et nous 15€ ?), sur la baisse des prix pétroliers, sur l'établissement du RSA dès la fin des Etats Généraux.
Il faut arrêter de confondre les nababs du public et du privé qui touchent 300 000€ par mois avec les centaines de milliers d'artisans qui plafonnent dans le meilleur des cas à 90 000€ par AN et au pire à moins de 800€ par mois, et il y en a. Malgré les "cadeaux" soit-disant faits au patronat rappelons que la taxe sur les salaires s'élève à 49,3 % en France en 2008, selon un rapport de l'OCDE. C'est le quatrième niveau le plus élevé dans le monde (oui oui, vous avez bien lu). Les cotisations patronales sont presque deux fois plus élevées dans l'Hexagone qu'en Allemagne (tu comprends pourquoi Caterpillar remballe, Freescale s'enfuit et Heuliez n' y peut rien)
En demandant pendant trois ans de soutenir les salaires de 150 à 200€, en demandant la baisse des prix des produits alimentaires sans vraiement de base référentielle (prix au kilo), c'est forcément au devant de hausses des prix et de faillites vers lesquelles nous nous dirigeons.

Une enquête dans un quoitidien montre comment le prix des légumes évolue entre le producteur et le supermarché. Certains produits sont multiplier par un coefficient de 2,56 (aubergine), et en moyenne ce coefficient est de 1,72.pour la période étudiée (Février à Mars 2009)

Voici ma proposition.
Entre le producteur, le marché forain et le supermarché nous avons trois interlocuteurs: Or Si chacun n'avait pris que 25% (1,25) de marge, l'aubergine n'aurait coûté au supermarché que 1,01 € (0,65 x1,25=0,81€ pour le marchand forain et 0,81€ x 1,25= 1,015€ pour le supermarché, en supposant que le supermarché achète avec le marchand forain ou un intermédiaire grossiste.
Alors comment accepter que l'aubergine soit vendue 1,67€ soit (0,65 x 2,56 )
Le prix ne fait pas la qualité Il n'est "pas fondé" de dire que les produits alimentaires à bas prix sont de moins bonne qualité que leurs concurrents, affirme la CLCV, dans une étude comparative rendue publique mardi.

Donc pour la transparence, je propose que chaque acteur prenne 25% au maximum sur chaque produit et indique son rang d'acheteur.
exemple: Le producteur (1)a vendu au marchand forain (2) ou à un grossiste (2). Le grossiste vend au supermarché (3). On sait donc deux choses: combien d'intermédiaires en plus du producteur ont pris un pourcentage sur le produit:
Deuxième avantage de pouvoir retrouver le prix maximum de vente du distributeur. Mais rien n'empêchera un des acteurs de baisser sa marge selon la quantité.

Ce pourcentage est proposé a titre indicatif, mais tout le monde aurait pu prendre 30% chacun, soit 0,67 pour le producteur, 0,87 pour le marchand forain et 1,14€ à l'étalage au supermarché. On voit bien que les marges sont donc importantes et aléatoires et que les abus sont constants.
En imposant un pourcentage maximum par rapport au coût de revient, on régule les prix. J'ai vu des détaillants qui pratiquaient un coefficient de 2,5 sur le produit que je leur vendais: ainsi un produit vendu au détaillant à 2,2€ passait à 5,5€ sans états d'âme et se vendre comme des petits pains malgré tout.

N'oublions pas que l'aubergine a été vendue à 1,67€ soit 0,64 x 2,56, (ou 0,64x1,25x1,25X1,25X1,25 =1,58)soit 2 intermédiaires fantômes qui auraient dû figurer ici ou comme je le pense des bénéfices "juteux" pour payer les charges et taxes.

Renée........... Êtes vous certaines que l'égalité de traitement des citoyens devant la loi sera respectée si tous les fonctionnaires en poste outremer sont originaires de la même région que les administrés et citoyens ??? Permettez moi d'en douter fortement. Que diriez vous si ce sont des Mahorais ou Réunionnais qui sont mutés à la Guadeloupe à la place des Guadeloupéens ?

Et on revient au théme de la " préférence régionale " ? Manière indirecte de parler autonomie / indépendance ? Ceux qui jalousent les primes de la fonction publique n'ont qu'à passer et réussir les concours ouverts chaque année pour commencer. D'autre part , recrutement local et affectation locales favoriserait énormément le copinage / piston ( par la voie familiale , bancs de l'école ensemble et j'en passe... ) au détriment de la neutralité qui sied à n'importe quel fonctionnaire. J'ai moi aussi passé 12 ans à Paname sans avoir pu rendre visite une seule fois à mes parents ( je n'avais pas droit aux bonifiés , même en étant fonctionnaire ) , et j'en tire une très bonne expérience professionnelle au contact de population d'origines diverses. Expérience que jamais je n'aurais eu en restant outremer ad vitam aeternam. Du privé je suis passé au public , d'un salaire de 6000 francs( hé oui çà remonte à loin ) je suis descendu à 4000 francs avec famille à charge. Et alors ? Rien ne m'aurait garanti une telle expérience professionnelle d'une part, un enrichissement personnel aux contacts de mes collègues provinciaux et de leur diversité ( un Corse est différent d'un Breton, d'un Alsacien ou d'un Basque )
Il faut cesser de pleurnicher parce que nous sommes obligés de quitter nos territoires exigus pour engranger de l'expérience ou tout simplement pour tenter de vivre décemment dans ce monde. Soit on reste sur place et on tourne en rond toute notre vie, soit on s'ouvre aux autres.
Combien de fonctionnaires ultra marins re-demandent une mutation vers le continent ? Il se sont rendus compte que la société ultra marine avait évoluée en cercle fermé, sclérosée sur ses propres certitudes , sans jamais avoir ét confrontée au monde exptérieur

PROPOSITION : ne pas augmenter les salaires ( hérésie ) mais diminuer tous les prix. Avec le même salaire, on pourra dépenser plus non ?
Allez, bonne nuit

Il est normal que les fonctionnaires veuillent conserver leurs avantages. C'est légitime. J'ai pour ma part parlé de diminution graduelle de cette inégalité de traitement entre fonctionnaires et non fonctionnaires de façon à amortir économiquement les conséquences.
Les prix sont fonction du niveau de vie des acheteurs. Si on ne peut plus vendre un crayon à 10 €, on le vendra à 7 €. Il s'agit donc bel et bien de faire diminuer les prix en diminuant le pouvoir d'achat d'un partie importante de la population. Il est vrai que revenir en arrière est difficile, mais la fuite en avant et l'augmentation perpétuelle des salaires du privé pour combler l'augmentation des prix finira par avoir des conséquences désastreuses. Avec des coûts du travail de plus en plus élevé, on conservera une tendance inflationniste. Au bout, les pauvres (parce qu'il y en a) seront encore plus pauvres, et nous ne pourront développer aucune industrie, aucun service, aucune agriculture. Nous somme donc passé de l'économie de plantation - dixit le LKP - à l'économie du fonctionnariat. Les DOM vivent sous perfusion de l'Etat français. Il est peut-être temps de faire un peu évoluer les choses.

La surprime ne représente pas un problème. Même si son principe date d'une période lointaine, il ne faut pas oublier son utilité; Comme je l'ai déjà dit, beaucoup de petits métiers (jardinage, repassage, baby sittiing) sont les gagnants. Ces fonctionnaires font, qu'on le veuille ou non, marcher l'économie. Le contre-coup, on le voit dans l'Ouest de l'île, les prix sont plus élevés par rapport au reste de l'île.
Les fonctionnaires ne représentent pas un problème, car ils ont passé un concours pour accéder à la fonction.

Les deux abus qui sont inacceptables: Qu'un retraité vienne sous les Tropiques, alors qu'il n'a jamais travaillé dans les îles, ou investi dans l'île, et touchait une retraite avec surprime.
Le second abus vient de ces chiffres<. Un professeur d'université touche actuellement en Métropole après quinze ans de carrière 3000€ bruts soit 2700€ nets. Ce qui fait: 3000/2700€= 1,11 ça c'est le coefficient que l'on trouve
pour le public.
Dans le privé, le coefficient est beaucoup plus fort ce qui donne pour un cadre dans le privé: 3000€ bruts pour 2013€ soit 1,49
Il faut hélas rappeler cette vérité inattendue, tirée du rapport remis le 13 mai par
l'INSEE: Si le partage de la valeur ajoutée (richesse annuelle produite) est resté "plutôt stable" en France ces 20 dernières années, avec un tiers destiné aux profits et deux tiers à la masse salariale" Les gains de Total ne sont pas à mettre en rapport avec ceux de la pharmacie du coin, ou de l'ébéniste de Saint-Louis. Le cas d'un millier d'entreprises exceptionnelles (tant par le nombre de salariés, que par les salaires des cadres et celui du dirigeant) ne doit pas cacher la forêt de TPME et PME qui ont un quotidien bien plus aléatoire.

N'oublions pas que les services de l'Etat ont en charge des services non marchands, et qui produisent insuffisamment de profits pour un privé qui par ailleurs n'a pas les moyens financiers de l'Etat pour la mise en place d'un tel service.

Il faut arrêter d'opposer le public au privé. Chacun travaille au sein de la même société avec des règles et des lois à respecter.
Ceux qui choisissent le public ont fait leur choix. Que dire à ce 1 million et demi d'étudiants ? Qu'ils ne se fassent pas d'illusion, tous ne pourront pas enseigner. Il faudra envisager de travailler entre autres dans les assurances, les banques, les laboratoires, l'enseignement privé, la Poste, l'EDF, la Recherche, dans l'environnement, l'armée, le génie civil et pourquoi pas, se mettre à leur compte.
Ceux qui ont choisi le privé, soit par conviction, par obligation, par opportunité dans tous les cas avec une prise de risques
Il faut travailler ensemble, trouver des solutions ensemble, chacun s'occupant à trouver des solutions, car il s'agit du devenir de chacun et non de quelques uns.
Le statut d'auto entrepreneur a déjà attiré 150 000 créateurs en 4 mois 1/2, lançant un grand mouvement de fond de modernisation de notre économie.
Bientôt des fonctionnaires, des libéraux pourront rejoindre des chômeurs, des RMistes qui profitent déjà de ce statut en s'inscrivant sur internet et démarrer une activité. Cette très bonne idée va tirer du travail clandestin pas mal de personnes qui "bidouiller" à côté depuis des années et qui faisaient une concurrence déloyale aux professionnels.

N'oublions que le vrai chef d'entreprise doit retirer en cinq ans voire moins son investissement en plus de son salaire mensuel. Si j'investis 30000 euros, et que je touche 2000 nets par mois, le patron percevra donc pour un an (12 x 2000) + 6000€ du capital soit 30000 euros par an.

Ce qui n'est pas le choix d'un fonctionnaire, et c'est son choix. Respectons son choix comme celui du privé (salariés et patrons). Mais n'ignorons pas les contraintes que chacun subit, énumérons les difficultés pour informer les autres et échangeons nos réflexions sur les améliorations que chacun peut apporter.

La surrémunération des fonctionnaires ne peut pas expliquer à elle seule la tension inflationniste sur les prix.
Par ailleurs la supprimer ne fera pas baisser les tarifs.
Le problème est plus complexe et cette question est trop orientée.

Justifier le maintien de l'indemnité de 40% pour les fonctionnaires revient, par souci de justice, à légitimer toute revendication visant à accorder cette indemnité à tous.

Les 40%, jadis réservés aux "métropolitains" en service dans le Colonies (devenues DOM),ont été étendus aux fonctionnaires Antillais au prix d'âpres luttes. A l'époque (dans les années 40), la vie était effectivement plus chère de 40% et cette mesure était justifiée. Doit-on remettre en cause ce qui, aux yeux de beaucoup, est un "acquis social" ?
Je reconnais que la mesure puisse se discuter aujourd'hui (le sucoût de la vie est estimé à 20% de nos jours), d'autant plus que les salariés du privé n'en bénéficient pas.
Mais il y a un "mais" (voire des "mais") :
1) Je connais beaucoup de salariés du privé qui, sans les 40%, gagnent plus qu'un fonctionnaire "moyen" (car le surcoût est intégré de facto dans leurs salaires)
2) Ce ne sont pas les fonctionnaires qui ont des bateaux mouillant à la Marina, acquis en "défiscalisation"
3) Ce ne sont pas les fonctionnaires qui "planquent" de l'argent dans les "paradis fiscaux" de la Caraibe (Anguilla, Montserrat, Antilles néerlandaises, ...), échappant ainsi au fisc, donc à l'effort de solidarité nationale
4) Ce ne sont pas non plus les fonctionnaires qui cumulent RMI, CAF, "jobs", aides sociales diverses et "non-imposition" (ceux dont je parle sont loin de vivre "chichement").
5) Enfin, dans la plus part des communes des DOM où, seuls 10% de la population sont assujettis à l'impôt local car recensés au Cadastre, aucun des 90% restants n'est fonctionnaire !

N'oublions pas la chanson de Fernand Donatien, interprétée par Gertrude Seinin (dans les années 80) : "pa tchoué krab-la" !

Deux réfexions complémentaires, pour faire avancer le débat:
1. Sans contrepartie financière, peu de fonctionnaires demanderont leur affectation dans les dom
2. Les suppléments de traitements ne sont-ils pas des aides publiques déguisées pour aider au développement des territoires ultra-marins ?

Plus rien ne justifie les sur-salaires des fonctionnaires, et certainement pas la soit disant sur-consommation ou le développement qu'ils génèreraient, sans quoi il faudrait attribuer ces sur-salaires à tous.

Quel contenu mettons-nous dans notre demande de réparation ?
Par Sylvère Farraudière

Chaque année, au moment de commémorer la révolution antiesclavagiste du 22 mai 1848, nous sommes invités à marcher en convoi pour exiger réparation.
Devoir de mémoire du à nos ancêtres Amérindiens premiers occupants de l’Île exterminés par les colons ; à nos ancêtres Nègres déracinés de la matrice Afrique, par millions, vendus comme du bétail et enchaînés pendant plus de trois siècles sur cette même terre pour produire un travail sans contrepartie pendant ce même temps ; à nos ancêtres Indiens, Asiatiques ou Africains engagés sur contrat, à partir de 1853.
Exigence de réparation pour n’avoir obtenu ni indemnité financière, ni terre, au moment où en 1848, avec l’aide d’amis abolitionnistes, nos ancêtres Esclaves ont pu briser leurs chaînes.
En effet, contre tout esprit de justice, les anciens maîtres conservèrent la totalité des terres et, en plus, ils furent seuls indemnisés par l’Etat français.

L’exigence de Justice ne porterait pas seulement sur la compensation financière ou matérielle. Ce ne serait pas seulement une nouvelle répartition des terres, ni un droit de tirage sur une quelconque source financière qui nous intéresseraient prioritairement, aujourd'hui. La démarche, maintes fois expliquée par les organisateurs, est bien compréhensible lorsqu’elle apparaît comme la quête d’une réparation morale, comme la recherche d’une aide empathique pour une action réflexive sur nous-mêmes pour nous permettre de nous reconstruire individuellement et collectivement, de manière satisfaisante à nos propres yeux, mais aussi aux yeux des autres.

Cette entreprise n’est pas sans susciter des oppositions.
La plus connue est l’accusation de se complaire dans la position de victimes, en ressassant éternellement les malheurs de nos ancêtres et nos propres insuffisances. Sa formulation serait la suivante : « les Nègres, majoritaires dans cette population, frappés d’impuissance, par nature, ayant été incapables de se reconstruire pendant les 161 ans qui ont suivi l’abolition de l’esclavage, ont-ils quelque chose à réclamer maintenant ? Et, à qui ? »
Comme réponse, on évoque l’exemple similaire d’autres groupes humains, notamment le comportement actuel des rescapés Juifs des camps d’extermination nazis. Et, il est commode d’ajouter le rôle du colonialisme, sans trop réfléchir sur la valeur d’alibi ou de réalité attachée à cet argument. Par exemple, quelle valeur donnée au sursalaire dit « 40% de vie chère » versé aux fonctionnaires d’état et assimilés ? Plus précisément, quelle valeur donnée à la fraction de ces 40% qui excède le différentiel du coût de la vie entre la Métropole et les DOM ?

Cette marge qui atteindrait la moitié de ces 40% correspondrait à une gratification allouée pour du non-travail. Doit-on considérer que cet argent versé dans la machine économique locale, par ce biais, sans contrepartie travail, serait une forme de réparation financière octroyée par l’Etat français ?
Si oui, pourquoi le faire ainsi en catimini, de manière presque honteuse, en concentrant cette créance de réparation sur quelques uns déjà favorisés, à l’insu des autres, les plus nombreux et les plus pauvres, qui en sont écartés ? Et cette conception de la réparation serait encore plus monstrueuse, quand on connaît l’origine de la prime de « 40% de vie chère », qui n’est autre que la forme actuelle du « supplément colonial », ainsi que le rôle de frein à la scolarisation joué par ce même supplément colonial, pendant près d’un siècle, pour la majorité de la population, parce que celle-ci s’était réfugiée dans les zones rurales. Dès lors, on peut s’interroger légitimement sur le contenu de la réparation qui est réclamée aujourd'hui au nom des descendants de ces ancêtres reconnus victimes, qui ont été abandonnés à l’analphabétisme. Surtout, quand on sait que toute la hiérarchisation sociale de nos sociétés antillaises post esclavagistes s’est construite, pendant plus d’un siècle, sur l’ignorance et l’analphabétisme du peuple.

Sylvère Farraudière, ancien Inspecteur d'académie, a écrit :
L’Ecole aux Antilles françaises
Le rendez-vous manqué de la démocratie.
L’Harmattan, 2008.

Pourquoi il faut supprimer les « 40% de vie chère » ?
Proposition à la Commission Gouvernance des Etats généraux de l’Outremer
Par Sylvère Farraudière, ancien Inspecteur d'académie.

Par le mouvement populaire de janvier-mars 2009, et l’appel à la solidarité et à la fraternité effectives qu’il véhicule, la nouvelle génération (la première de notre histoire à avoir été scolarisée entièrement), montre très clairement sa prise de conscience de l’injustice sur laquelle est fondée la société antillaise.

On le répète à l’envie : rien ne sera plus comme avant.
Et, pourtant, la question centrale des « 40% de vie chère » semble être ignorée. Ou, plus grave, elle est banalisée, comme une espèce de bruit de fond acceptable, une fois qu’on a rappelé la geste syndicale des grèves des années 1950 et 1953 et les méfaits avouables de cette prime dans la société antillaise actuelle, à savoir :
Isolement des fonctionnaires dans le corps social.
Attraction excessive de la fonction publique.
Déstructuration du système des revenus, des coûts et des prix, inhibant toute velléité de construction d’une économie de production à côté de l’économie de consommation actuelle.
Absence de lien objectif entre la valeur de cette prime et le différentiel des prix entre la métropole et l’outremer, qui confère à cette prime la valeur d’une faveur consentie par le Trésor public à certains citoyens sans contrepartie. Ce qui est incompatible avec le principe républicain d’Egalité.
Etc.

Si les nombreux rapports ministériels diligentés sur cette prime concluent à sa suppression, ou à tout le moins, sa réduction, aucun courant politique, aucun élu n’a pris position clairement en ce sens. Pire, au moment où l’on envisage une évolution institutionnelle, voire l’indépendance, pour ces îles, ces mêmes responsables politiques se taisent sur cette question fondamentale. Les syndicats se contentent de son extension rampante à d’autres catégories de travailleurs.
Aussi, l’ambition de refondation prêtée aux Etats généraux de l’Outremer, sera-t-elle vide si parmi les dispositions qui en sortiront pour mettre en place un système de revenus équitable fondé sur le travail effectif, on ne trouve pas la suppression pure et simple des « 40% de vie chère ».

Pourquoi ?
Parce qu’on ne pourra pas cacher longtemps encore à la jeunesse, la véritable histoire du supplément colonial qu’on nomme « 40% de vie chère » dans le cadre départemental, ni l’ampleur des ravages qu’il a causés dans la société antillaise.
Il n’a jamais perdu la logique qui l’a institué, à savoir, inciter des Métropolitains à venir servir dans les colonies. Il n’a pas posé problème tant qu’il n’y a pas eu concurrence entre ces métropolitains et des agents locaux sur un même type d’emploi. Cette situation de concurrence est apparue, la première fois, en Martinique, pour les emplois d’instituteurs, à un moment où l’on tentait d’apprivoiser les valeurs républicaines de Liberté, d’Egalité et de Fraternité, par le moyen du projet politique d’assimilation.
La problématique des « 40% de vie chère » a débuté très exactement entre 1882 et 1887.

Pourquoi la Martinique ?
C’est dans cette colonie que la laïcisation de l’instruction publique s’est faite de manière précipitée, par imprévoyance politique des Conseillers généraux de l’époque. Le départ subit des Frères de Ploërmel en 1881 obligea ces élus à faire appel à des enseignants métropolitains. Ces derniers, engagés par contrat, avec un salaire de 2000 à 4000 francs par an, eurent à tenir des classes et former les maîtres locaux.
Ces Hussards de la République n’admirent pas que le montant de leur salaire soit ramené à celui (1200 à 2000 francs) qui fut servi à leurs anciens élèves, devenus leurs collègues à partir de 1882, même s’ils faisaient le même travail. Le Conseil d’Etat leur donna raison (arrêt d’avril 1887).
La solution politique et réglementaire donnée à ce litige par deux décrets de 1890 consista à distinguer, dans le corps des fonctionnaires, un cadre général (agents nés en France) et un cadre local (agents nés dans la colonie). Les deux cadres ont le même salaire de base (solde d’Europe) mais un supplément colonial différent (100% contre 25% de la solde d’Europe, en 1890).
Incapables de faire plier les fonctionnaires du cadre général, les Conseillers généraux durent négocier dans des conditions difficiles un rapprochement des deux taux du supplément colonial, vers le plus élevé. L’égalisation de ces taux est obtenue en 1957 sur la valeur 40%. Ce montant n’a donc pas de rapport de cause à effet avec une différence du coût de la vie avec la France.
Mais les ravages causés par ce sursalaire dans la société martiniquaise ont commencé dès les années 1880 et durent encore (soit, 129 ans !).
Car, les sommes consacrées à payer aux fonctionnaires des sursalaires somptuaires (en moyenne 40% de la masse salariale) firent défaut au budget de la colonie – qui, rappelons le, est géré par le Conseil général-, pour équiper le territoire et surtout, pour ouvrir les écoles dans les mornes. Il en résulta une sous scolarisation de la population rurale, qui était la plus nombreuse (90% de la population totale, en 1900). Or, cette population des mornes, majoritaire, était précisément constituée des anciens esclaves libérés en 1848 et leurs descendants, installés sur ces hauteurs.
De ce fait, la promesse de 1848 de compléter la liberté physique par la liberté de l’esprit pour accéder à la pleine citoyenneté, n’a pas été tenue au profit de ces Nègres anciens esclaves. Ils n’ont bénéficié ni du partage des terres, restées aux mains des békés, ni du partage de l’instruction, confisquée en milieu urbain. Les travailleurs engagés (Indiens, Africains, Chinois) arrivés, à partir de 1853, sur les habitations désertées par les Nègres ont eu le même sort.

Dès 1908, le Conseiller général, J. Cassius de Linval mettait en évidence le lien de causalité existant entre l’absence d’écoles de hameau et le sursalaire des fonctionnaires.
Le sursalaire servi aux seuls instituteurs aurait permis d’augmenter l’effectif des maîtres de 25%, au moins, chaque année. Pourtant, rien ne changea, même après la départementalisation.
En 1939, un tiers des enfants d’âge scolaire n’était pas scolarisés, parce que 70% des hameaux éligibles à une école en étaient dépourvus. Cette population délaissée dut créer elle-même, avec ses faibles moyens, son propre système scolaire, Lékolchatt, pour tenter de lutter contre l’analphabétisme. En dépit de ses efforts, elle restera exclue de la vie civique. Sa disqualification politique laissa le champ libre aux pratiques électoralistes les plus viles et un boulevard au préjugé racial.
Seul, l’exode vers la France permit d’échapper à cette situation d’échec, à partir des années 1950.
Cet analphabétisme qui caractérise le gros de la population antillaise pendant le XXe siècle et le mal développement du territoire sont donc directement liés à ce choix politico-budgétaire des élus en faveur des fonctionnaires, et singulièrement des instituteurs, les plus nombreux. En effet, le corps enseignant, anesthésié par ces privilèges économiques, devint l’instrument docile du projet d’assimilation de la colonie à un département français, projet partagé par tout le monde politique antillais, mais dont la population rurale a été exclue.

De ce fait, le sursalaire des fonctionnaires est un nœud de fautes politiques graves, qu’on ne peut pas amender. La faute historique majeure des élus a été d’avoir joué l’assimilation de leurs colonies à la France contre le gros du peuple, jugé inassimilable, alors même que ces Nègres des campagnes étaient maintenus privés d’instruction à cause, entre autre, de ce sursalaire ruineux.

Si on excepte les békés, les familles qui dominent la société antillaise sont celles qui ont rencontré l’école plus tôt que les autres. Et, rien de plus.
Les rares qui ont résisté à l’exode rural, attachés à la culture des mornes, ou trop faibles pour partir, se retrouvent en bas de l’échelle sociale. Ils forment les Ti Sonson (terme de dérision par lequel, nos penseurs dirigeants désignent avec condescendance le bas peuple des campagnes).

La prime de « 40% de vie chère » est le symbole permanent du mal-développement et de la mauvaise gouvernance de nos sociétés. La charge de révolte contre l’injustice qu’elle porte, jugulée jusqu'ici, ne s’est pas encore exprimée. On n’avance pas en continuant de recycler son revenu dans l’économie, car son essence incivique en fait un produit financier toxique. Le concept même doit disparaître.
Par cet acte, les fonctionnaires et d’une manière générale, la bourgeoisie locale, ont une occasion d’acquitter leur dette de pwofitasyon à l’égard de la partie de la population la plus défavorisée.

Les péripéties du supplément colonial de même que ses aspects idéologiques, politiques, raciaux et financiers sont minutieusement étudiés dans l’ouvrage :
L’école aux Antilles françaises
Le rendez-vous manqué de la démocratie
Sylvère Farraudière
L’Harmattan, Paris 2008, p. 55-79 et 372-374.

il faut conserver la surremunération dans les DOM car elle contribue à leurs développement economique ( immobilier, emplois supplementaires dans le tertiaire ( personnels de maison, artisants,hotellerie,commerces,grandes surfaces) de part leurs gains induits de pouvoir d'achat. Cependant, Il faudrait que cette surrémunération ait un pouvoir degressif, quelle devienne une prime FIXE mensuelle(13;8 +35%) invariable et definitive (à une date donnée) pour ceux qui exercent deja à La Reunion et ceux à leur 'affectation dans le DOM et qu'elle ne varie plus en pourcentage à chaque augmentation de traitement ,lors de promotion ou changement d'echelon. Le benefice dégagé pourrait aller à un fond d'aide aux billets d'avion dans le cas d'imprévues (deces hors dom,accidents,...). Sa suppression pour les 50000 fonctionnaires en poste à LA REUNION, qui paie EUX des impots importants (sur le revenu,taxe fonciere et habitation) serait une catastrophe pour l'economie locale.

Très bien. Entre ceux qui sont jaloux et aimeraient bien que les fonctionnaires perdent tout leurs "avantages" et les intervenants concernés qui prétexteront leur professionnalisme hors pair pour le garder, comment se porte le système en Guadeloupe ?
Fonctionne t-il correctement avec ces 15% de surplus d'éffectif ? On est en droit de se demander à quoi peuvent bien servir ces 15% de fonctionnaires supplémentaires par rapport à la métropole ? A t-on de meilleurs résultats ? Un meilleur accueil ? De meilleurs services administratifs ? Une efficacité supérieure ? Ce devrait être le cas avec cet arsenal de diplômés !
Malheureusement, il n'en est rien. Pourquoi conserver autant de postes pour un résultat qui n'est pas à la hauteur de ce qu'il devrait être ? Où est-ce que ça coince ?