Soumettre les lois de la métropole à l'approbation d'une assemblée chargée de veiller à son adaptation locale

Il me semble aujourd'hui que vue l'ampleur de la crise qu'il y a eu aux Antilles, que ces fameux problèmes de spécificité seront à priori désormais pris en compte, afin de ne pas répéter les erreurs du passé.
Donc, la question d'un quelconque changement de statut n'est plus à l'ordre du jours.

Tout a fait d'accord la question de statut n'est plus a l'ordre du Jour je pense que le Gouvernement a compris, les Gouvernement qui suivent aussi.
Nous voulons être sur le même pied d'égalité que la métropole et cela en tout point.

@Malicia,

[ ... La république est une et indivisible, certes ... ] C'est une définition "jacobine" de la France "an tan lontan". Je crois d'ailleurs que cette phrase a disparu de la Constitution "révisée" de 2008.
[ ... Mais cela veut dire que quand on fait une loi, on doit en envisager les conséquences pour tous les citoyens, y compris ceux qui vivent en outre-mer ...] Vrai
[ ... Aujourd'hui, on se rend compte que le législateur réfléchi pour le territoire continental, et jamais pour les territoires insulaire ... ] Encore vrai, compte tenu de nos spécificités, il faut adapter certaines lois.
[ ... Je propose que toute loi ou arrêté soit préalablement soumis à une commission compétente capable d'envisager les adaptations pour les insulaires ...] Et pourquoi ne pas confier cette tâche aux Elus départementaux et régionaux qui nous "ressemblent" (car ils sont issus de nos populations) et qui connaissent les réalités du "terrain" ? Je préfère les impliquer plutôt que de faire appel à des Technocrates "parisiens", sortis de l'ENA et ne connaissantr rien à l'Outremer !

Je pense que serait une mesure de régulation intéressante à mettre en oeuvre. Unité dans la diversité.

Ne pourrait on pas dire, tout simplement, que l’état français, est un état de droit, démocratique, assez humaniste, socialement très protecteur pour les plus démunis, et pour ces raisons je veux rester français. Mais pas dans une région qui exclurait les français venant des autres régions de France.
Le problème des Antilles c’est l’emploi.
Et ce problème ne se résout pas avec un changement de statut, mais avec une mise en place d’un climat propice au développement de l’économie. C'est-à-dire :
1 - Une stabilité politique, le mec qui veut placer son argent, veut savoir quelles sont les règles, et ne veut pas que ces règles puissent changer à tout moment.
2 – Une stabilité sociale, Le chef d’entreprise sait que si dans la région il y a des grèves à répétition et des blocages de la vie économique son projet échouera. Il ne veut pas non plus que ces tarifs soient contrôlés par la rue armés de barres de fer et des coutelas.
Pour mettre en place ces deux conditions, nous n’avons pas besoin de changement de statut, peut-être une seule assemblé limité à 40 ou 50 élus pour plus d’efficacité et économie budgétaire.
Economiquement la Martinique souffre d’un coût très élevé de production, mais cela tient au faîte de notre niveau de vie assez important, tant pis, il faut faire avec car nous ne voulons pas que notre pouvoir d’achat baisse.
Mais si nous arrivons à avoir une stabilité politique et sociale, l’industrie touristique est parfaitement jouable, à condition que les apprentis Domota ne viennent pas tout casser à chaque fois.
Ensuite il faut développer la production de tout ce que nous importons en quantité industrielle,
Nous importons 50% du poisson que nous consommons, les antillais ne savent pas pêcher ???
Nous importons la majeur partie de nos fruits et légumes, les antillais ne savent pas non plus cultiver ??
Beaucoup de terres cultivables sont en friche, pourquoi ??? Nous n’avons pas besoin d’attendre une réforme agraire comme au Zimbabwe (ils ont récolté le choléra), pour cultiver des fruits et légumes.
Je vote 73 avec assemblé unique et moins d’élus.
Mais sans haine ni discrimination et tous les français et européens de toutes les couleurs sont les bienvenus pour participer à cette belle aventure. Nous ne voulons plus être des assistés, alors au travail.
Nous ne pouvons pas dire que nous voulons l’argent des européens et l’argent des Français mais pas les européens ni les Français chez nous.

Ambrosio,
Que fait votre réaction dans ce thème ?
Tout ce que vous dites là revient-il à rendre possible l'adaptation des lois nationales ?
Vons ne m'avez toujours pas dit si l'article 73 est suffisamment "autonome" à vos yeux ?