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Thème : Quel travail faut-il accomplir pour réconcilier la mémoire, la culture et l'identité ?

Renouer le dialogue entre les communautés

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acte de reconnaissance blard maryline, Réunion
Quel travail faut-il accomplir pour réconcilier la mémoire, la culture et l'identité ?VERNHET Véronique, Guadeloupe
3.25
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peut etre déja en combattant le racisme anti blanc...

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Il me semble qu'il faut plus parler des minorités, qui comme les autres ont une carte d'identité, un passeport français sur lequel figure :
le nom
les prénoms,
le sexe
la date de naissance
le lieu de naissance

Ensuite l'appartenance à l'europe pour le passeport.
Et sur les deux pieces d'identitée, figure la signature du préfet de la Guadeloupe.

Ainsi, ces éléments qui sont communs à tous et qui sont le minimum de dénominateur commun devrait permettre à toutes les couleurs de peau et toutes les religions de vivre en paix ici.

Dans ce cadre, d'origine métropolitaine, je veux vivre en paix dans cette région francaise, y élever mes enfants, entreprendre et travailler. Vivre en harmonie dans les régles de la république et non dans l'agitation de la rue.

L'évolution c'est les urnes, la révolution c'est la rue.

Les Etats Généraux sont un outil formidable qui me permet de poser la question suivante librement :

Quelle place y a-t-il pour le Guadeloupéen d'origine métropolitaine et blanc (puisqu'il faut le dire ainsi semble-t-il ?).

Je ne reconnais pas à la rue le droit de définir le yo et le nou.

Je reconnais aux urnes et aux élus le soin de défendre la démocratie, ma sécurité et ma liberté d'élever mes enfants dans ce merveilleux pays que j'aime.

J'y entreprends tout les jours et j'entends continuer à le faire dans les régles de la république tant que cette terre sera une terre Francaise.

Si cette terre n'était pas perçue comme Francaise, il faut que ceux qui la contestent aient le courage de déchirer leur carte d'identitée et leur passeport.

Un révolutionnaire doit alors être cohérent. Ne pas prendre l'argent de l'état, jeter son identité francaise et assumer la cohérence de ses propos.

on ne peut vivre et dépendre d'un systéme que l'on veut casser.

J'aimes cette ile et ses habitants. Nous sommes 420 000. Que les urnes parlent et confirment ce qu'est notre identité.

Si sa définition doit évoluer, il faut que cela se fasse par les urnes et les elus..

Seule cette option peut garantir le respect que certain réclament à corps et à cri en ne s'appliquant pas les régles dont ils se réclamment.

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Il est une idée communément acquise que le racisme est toujours du blanc vers le noir ici. ET pourtant.

Pourtant, lors de la reprise des cours au lycée des droits de l'homme à petit bourg, un professeur à voulu commenter avec ses éléves les "événements".

Un enfant à crié aussitôt : les Békés et les Blancs dehors.

Dans ce lycé au fronton mytique et commenté (il faut relire ce qui est marqué sur la facade de ce lycée des droits de l'homme). on s'est permis de tes propos sans se faire redresser par le professeur présent...

autre situation, le fils de mon voisin, 9 ans reprends les cours. Sa maitresse lui dit : "quand tu sera grands il faudra bien payer tes ouvriers"...

L'air du temps n'est pas au respect.

Quand pourrons nous dire que le racisme ordinaire, celui qui dénigre, classe les êtres dans des catégories spontanément est à dénoncer aussi des Noirs vers les blancs.

Quand on veut le respect, il faut se l'appliquer soit même.

Si les enfants le disent, c'est que les parents le disent.

Il faut relire ce qui est inscrit sour le nom du lycée de petit bourg dit lycée des droit de l'homme....

La déclaration universelle s'applique à tous.

Il est important de le rappeller.

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Si j'ai le devoir de mémoire, je ne dois pas me sentir coupable ou responsable de la blessure identitaire.
Si votre pére tue quelqu'un et quel que soit la violence ou l'horeur du crime, ce n'est pas le fils ou les descendants du meurtrier qui va en prison.
Je veux tout comme pour la shoa que l'on se rappelle des horreurs de nos ancétres.
toutefois j'en ai assez de me faire servir à toutes les sauces des tentatives de culpabilité du fait de ma couleur de peau : Blanche (moitié breton, moitié normand).
Sur le probléme de la réparation.
J'ai vu circuller une idée qui grandirait toutes les communautés ici.
Ce serait de faire entre USA, Européen (france espagne portugal) et pays africain, une mission commune à Haiti pour Gommer la blessure historique.

Nous aurions l'occasion de nouer notre "communauté de destins" dans un acte à valeur probante pour de vrais personnes démunies et dans les besoins vitaux parmis les plus important de cette planete.

Au dela de la construction de notre communauté de destins, nous assumerions là un des plus beau geste de réparation collective et ainsi l'entretien de la mémoire collective contre les horreurs qui se sont produites il y a 300 ans.

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La Guadeloupe est multi-raciale. Les différentes ethnies devraient vivre ensemble avec plus d'harmonie. Il est vrai qu'un certain racisme existe entre les communautés. La tendance, c'est de favoriser son camp, sa famille, ses amis au dépend des autres. Je cite un exemple: En Guadeloupe, en politique parmi les élus de haut niveau , combien se trouve d'origine indienne, blanche...? Ce n'est pas par manque de compétence, je pense que l'électorat est d'origine africaine en majorité , il favorise son ethnie dans les votes; la majorité de l'électorat n'est pas arrivée à un niveau de conscience qui lui permettrait de faire abstraction de ce racisme feutré; choisir les élus pour leurs valeurs, leurs compétences serait mieux pour une société.

Les autres ethnies agissent de la même manière que les Noirs dans d'autres secteurs , ce qui est condamnable avec la même fermeté.

Nous devrons dépasser cette haine, cette méfiance, ce racisme masqué pour construire des grandes choses ensemble. Chacun, quels que soient son ethnie, son métissage , son histoire devraient avoir avec équité les fruits de son travail, de ses efforts. Oeuvrons pour plus de justice, de fraternité, de respect entre les différentes communautés.

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Les choses comme dans toutes sociétés sont plus nuancées, je t’apporte les précisions suivantes sur la représentation des minorités :

- Philippe Chaulet, béké ou blanc pays UMP a été député RPR entre 1993 et 2002 en succédant à la dame de fer dans la quatrième circonscription. Il a été élu directement en 1997. Entre 1993 et 1997, il a succédé à Lucette lors de l’entrée au gouvernement de l’actuelle sénatrice maire de Basse Terre.

Par ailleurs, il a été maire toujours RPR/UMP de Bouillante de 1984 à 2004.

- Ernest Moutoussamy, indo guadeloupéen a été député de la 2 ème circonscription de 1981 à 2002 et maire de St François de 1989 à 2008.

Dans les deux cas, leur électorat naturel pour ne pas dire racial ne suffisait pas pour leur élection ou réélection.

Idem à Baie Mahault, Sainte Anne ou Capesterre Belle eau, où Edouard Chamougon, Blaise Aldo et Léo Andy indo-guadeloupéens ne peuvent ou pouvait compter sur le seul électorat indien.

Et je ne parle pas du cas des Saintes, ni des guadeloupéens d‘origine libanaise, syrienne et palestinienne.

Il est donc faux de dire que la majorité de la population ne vote que pour elle-même.

Maintenant, la question est de savoir si les guadeloupéens ou martiniquais d’origine métropolitaine veulent ou non s’engager en politique. Du reste c’est la même problématique que dans l’hexagone pour nos compatriotes.

Je n’approuve pas l’attitude des deux collectifs car ils sont dans l’outrance et comme l’on dit chasser le naturel il revient au galop, exemple l’envahissement du Conseil général.

Pour autant, les mouvements ont mis au jour des réalités avec force que les syndicats locaux ne peuvent défendre compte tenu de leur attitude. Le soutien en mai 2009 n’est pas celui de janvier et de février 2009. L’attitude et l’idéologie d’extrême gauche des syndicats l’expliquent.

Cette attitude les dessert car la population se doute bien que si dans le cadre actuel l’attitude des syndicats est ce qu’elle est, ce n’est pas dans un autre cadre que les choses iront mieux.

Une problématique qui est commune à l’ensemble des outre mer, c’est celle de l’emploi local et là tout le patronat est en cause peut importe ses origines. Il est un fait le droit n’est pas appliqué. Ce n’est pas pour rien que le patronat est qualifié de plus archaïque de France.

Toutes les personnes qui vivent dans ces territoires sont guadeloupéens ou martiniquais, je reconnaît aux deux collectifs le fait qu’il n’y a pas eu de dérives à l’africaine : la chasse et le meurtre aux blancs.

La Nouvelle Calédonie qui connaît le plein emploi est confrontée, elle aussi à la question de l’emploi local.
Il nous appartient collectivement localement et nationalement d’assumer en bien comme en mal notre histoire commune afin de la dépasser et de sortir de positions victimaires et sans exclusives.

Sauf les extrémistes, nous ne demandons pas de repentance. A titre personnel, j’ai beau être foncé de peau, je sais que j’ai du sang africain, européen et indien qui coule dans mes veines, je ne suis pas enragé pour autant. La Shoah est une autre catastrophe, ce n’est pas mon histoire à titre personnel, je sais que je n’ai pas eu de collaborateur outre mer dans ma famille, mais c’est l’histoire de France donc la mienne. J’ai des connaissances qui demandent comme tous à être approfondies en le resituant dans un ensemble, celui de l’ensemble des traites et pas uniquement la traite transatlantique même si celle qui nous concerne le plus.

La France s’est reconstruite ainsi depuis 1945, nous sommes un pays glorieux, nous règlerons les comptes « des mauvais Français, les collaborateurs après ». Le problème et c’est une des raisons pour laquelle le passé de 1945 pèse encore, c’est que nous n’avons jamais soldé les choses, nous commençons depuis le discours de Chirac en 1995.

Dernière chose, ce n’est pas une excuse mais les Antillais d’origine métropolitaine ressentent ce que les ultramarins, les arabes etc… ont ressenti le 21 avril 2002.

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A la Réunion au moins pour une fois nous ne semblons pas avoir de problème à les niveau, il faut dire qu'ici aucune communauté ne représente 50% de la population dons il n'y a que des minorité et en ce qui concerne les élection l'on vote pour la personne ou le parti mais pas pour la couleur
Voici quelques exemple
Au tampon l'ancien maire, un chinois : ville à majorité blanche
A L'Entre Deux un indien musulman,la seule famille du village!
A St Louis un blanc, avant un noir ville multi communauté
A Petite Ile un noir, ville à majorité blanche
A Trois Bassins avant un métro, maintenant un indien, ville multi communauté
A Etang Sale Un blanc ville à majorité noir et Métro
A St André un blanc ville à majorité indienne
A St Paul , un indien, puis un blanc ville multi communauté
A St Denis un blanc, puis un noir, puis un indien puis un noir St Denis la capitale un melting pot
Donc respectons cette diversité continuons de voter pour la personne, le parti et surtout pas pour la couleur du bonhomme

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@Pelage,
La Guadeloupe est une vraie "nation" multiraciale dans laquelle toutes les minorités sont, me semble-t-il, intégrées politiquement.
Je ne partage pas tout à fait ton avis, j'en veux trois exemples pour preuve :
1) j'ai connu une époque où, sur 4 députés, 2 étaient "Indiens" (rappel : les "Indiens" constituent 15% de la population guadeloupéenne)
2) j'ai connu aussi un député-maire "Blan-péyi" dans une commune à population "africaine"
3) l'actuel maire d'une commune "indienne" à 50% est un "chaben-milat".
Tu vois, on n'a pas de problèmes en Guadeloupe et la France devrait nous envier, elle qui n'a aucun maire noir, ni Maghrébin dans une grande ville !