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Thème : Quel travail faut-il accomplir pour réconcilier la mémoire, la culture et l'identité ?

Enseigner l'histoire de l'Outre-Mer

Inclure l'histoire de la France d'Outre-Mer dans les cours d'éducation civique et d'histoire

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Tout à fait d'accord. Dans les campagnes de Guadeloupe, il y a une tradition dans l'éducation des enfants qui mérite d'être mise en avant. La modernité montre tous les jours ses limites. arrêtons de rejeter ce que nous sommes

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l'enseigner aussi dans l'héxagone !

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Je suis d'accord que l'on enseigne l'histoire de l'outremer mais dans notre enseignement parlons aussi de toutes les composantes de la population et non seulement de l'esclavage des noirs. Merci

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Dans le cadre de l'enseignement de la France d'Outre-Mer, les manuels d'histoire devraient aussi faire connaître à l'ensemble des français le rôle joué par des personnages illustres, issus des antilles françaises et de la Guyane.
Je pense en particulier au chevalier Saint-Georges, au républicain Louis DELGRES qui s'est dressé contre le rétablissement de l'esclavage à la Guadeloupe, MORTENOL, le premier Noir diplômé de l'Ecole polytechnique qui a également contribué à la défense de Paris contre les raids aériens des Zepelins allemands pendant la Première Guerre Mondiale, Gaston MONERVILLE, président du Sénat et co-fondateur de la LICRA. Evidemmenent, une place de choix doit revenir à Aimé CESAIRE, un des plus grands poètes français du 20ème siècle et sans doute, le dernier humaniste sincère en politique.

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je suis d'accord pour que l'on enseigne l'histoire de l' outre-mer , des outres mers dans l'exagone surtout, parce que les français (blancs) de l'exagone ne nous connaissent pas, ils pensent que tous ce qui est noir est africain; nous outre mer n'avons pas d'existence à leur yeux, même si nos racines viennent d'afrique,nous ne devons pas l'oublier, nous avons quand même nos différences liées à l'éloignement, nous avons notre mode de vie, de pensée, de fonctionnement, qui n'est pas le même,tous les noirs ne sont pas africains nous sommes Guadeloupéens avec notre spécificitée et français, comme les bretons, comme les corses.

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Je suis pour l'enseignement de l'Histoire de l'Outremer, en Métropole comme en Outremer.
L'histoire de la Réunion est très différente des autres DOM, et les tensions ethniques ne sont pas les mêmes, car il n' y a pas eu de conquête d'une île habitée pour la Réunion.

Je lis et m'informe souvent sur l'histoire et je suis assez surpris par quelques des "vérités" ignorées par l'homme de la rue

exemples: 17 millions d'esclaves (!) dont seulement 250 000 pour les DOM. Les colonies n'ont pas été des plates-formes importantes.

Créole: Enfant de parents blancs né dans une colonie (définition de 1975)
Se dit d'une personne d'ascendance européenne née dans unes des anciennes colonies des régions tropicales.( définition 2003). Les gens parlent et revendiquent une identité, je revendique donc cette désignation pour une catégorie de la population et non la totalité, si on veut être logique et respectueux.

Certes Napoléon 1er a rétabli l'esclavage. Mais en 1815, pendant les 100 jours, il a aboli l'esclavage. Cette abolition ne prendra pas effet (pourquoi ?) Il faudra attendre pour la plupart des colonies 1848 pour que cette abolition soit effective.

Dans un QCM pour les concours administratifs catégorie C, des résumés sont proposés pour "booster" la culture du candidat. Dans l'histoire de France en quelques lignes, j'ai pu lire: Abolition de l'esclavage en 1848 sous la "Monarchie de Juillet" . Or c'est Faux, en Février 1848 on était déjà dans la II république, fraîche de quelques jours.

Que vers 1800, la Réunion n'était pas pauvre sur le plan économique et a connu des moments de gloire.

Mayotte a été avant 1848, la première à abolir l'esclavage parmi les possessions françaises

Les premiers esclaves achetés par les propriétaires de la Réunion l'ont été avec des marchands anglais, puis néerlandais, mais La Compagnie des Indes n'a pas initié ce commerce à la Réunion.

Voltaire le célèbre philosophe a investi dans la traite des noirs et on semble l'oublier.

Morale: Je veux bien qu'on enseigne cette histoire, mais évitons les grossières erreurs, les idées reçues, et l'instrumentalisation. L'histoire de la Réunion par exemple ne doit pas être amputée de passages douleureux ou heureux, pour ne pas froisser certaines personnalités. L'analyse des orientations économiques, depuis 1790 à de nos jours, est très éclairant pourquoi la Réunion est dans une telle situation.

Nous ne connaissons par les tensions d'ailleurs, la réconciliation est un leurre, car les discours politique et associatif sont les seuls à attiser les tensions.
La seule réconciliation à évoquer, ce serait de mettre en avant ce qui fait notre fierté insulaire: multiraciale, tolérance, hospitalité.
Rendre fier chaque Réunionnais de son histoire et de son évolution dans ce paradis à protéger et à faire découvrir.
(Je prends l'exemple du foot ou du hand ball, et je vois comment tout à coup, nous ne formons plus qu'un et c'est beau.)

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Tout à fait!
L'enseigner à l'hexagone aussi!
La france du Maréchal Pétain nous la connaissons! Qu'ils connaissent aussi notre histoire, celle de l'esclavage, et nous n'entendrons plus des jeunes de 19 ans métropolitains penser que nous allons à l'école... en pagaie.
Il faut faut un effort de mémoire et se rappeler à travers cette histoire, tout comme celle de la seconde guerre mondiale, que l'exploitation des peuples, que ça soit pour une couleur de peau ou une religion a toujours existé. Il doit être inscrit dans la mémoire de ces jeunes et des enfants à qui ils donneront vie, qu'il n'y a aucune excuse économique valable, aucune raison, pour éliminer un autre homme.

Cela découle du bon sens, pourtant, il n'y a même pas 100 ans, des millions de personnes ont étés supprimées.

L'histoire ne pourrait-elle pas se répéter dans 200 ans?
Les raisons elles auront changés, les morts eux, pulluleront.

Il n'y a pas une histoire d'hommes qui est plus importante que les autres. Il y a l'histoire des hommes, qu'ils soient juifs.... ou noirs!

Faisons acte de prévention.

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J'ai déjà envoyé cette contribution, mais elle a dû se perdre en route... D'où ce nouvel envoi.

J’enseigne l’histoire et la géographie dans un lycée du Gers. Ma contribution aux Etats Généraux de l’Outre-Mer en métropole est donc celle d’un historien impliqué dans le « rafraîchissement » de la mémoire concernant les liens bien oubliés entre la métropole (et notamment la Gascogne) avec la Caraïbe, mon expérience me conduisant à vous faire part des réflexions suivantes :

Programmes scolaires et formation des enseignants

Depuis la « loi Taubira » de 2001 il y a eu des avancées certaines venues compléter les modifications des programmes d’histoire-géographie prévues en 2000 pour les DOM. Le programme de l’école primaire, les nouveaux programmes de collège applicables en 2010 pour la classe de Cinquième (traite interafricaine et orientale) et en 2011 pour la Quatrième (traite transatlantique, esclavage aux Amériques), les programmes pour le Lycée professionnel applicable à la rentrée 2009 (fonctionnement des habitations sucrerie ou caféière) sont des réalités, explicitement écrites dans les documents officiels. On peut aussi traiter ces questions en Seconde (éducation civique, Révolution française) ou en Première (abolition de l’esclavage de 1848) mais là cela reste encore dans le flou ou laissé à l’initiative de l’enseignant. A mes yeux, les programmes à venir gagneraient à préciser explicitement ces points de façon à ce que ce qui est encore du domaine de l’optionnel ou du facultatif devienne point de passage obligé.
Il est également à observer que l’histoire du premier empire colonial français, celui de l’Ancien Régime, est absent des programmes scolaires (déjà bien chargés il est vrai). Cependant, une réflexion devrait être menée pour savoir comment introduire l’histoire de la Caraïbe, de la Guyane et des Mascareignes, afin d’éclairer le cadre négrier et esclavagiste des XVIIe et XVIIIe siècles.
Il me semblerait judicieux également que l’enseignement de la géographie de la France face davantage de place à l’Outre-Mer mais également – c’est à mes yeux complémentaires – à la francophonie, aujourd’hui réduite à une ridicule évocation.
Par ailleurs, il m’apparaît important que la question de l’Outre-Mer comme celle de la francophonie soient systématiquement inscrites au programmes des concours de recrutement des enseignants d’histoire-géographie. De même en ce qui concerne l’enseignement du français : la littérature francophone est-elle systématiquement inscrite aux concours de recrutement ? Voici pourtant une mesure qui ne coûte rien et qui aurait, à long terme, l’avantage de développer tant dans le milieu enseignant que pour les élèves une attention à l’Outre-Mer qui n’existe pas pour l’instant chez la majorité de nos compatriotes. Comment reprocher aux élèves (et futurs citoyens) de ne pas savoir, de ne pas s’intéresser à l’Outre-Mer, si les maîtres n’en parlent pas ?

Université

Bien entendu il est indispensable que la recherche et l’enseignement des questions relatives à l’Outre-Mer, sous toutes ses facettes, soient stimulés dans l’enseignement supérieur. Mais pour cela il faut créer des postes, ce qui va à l’encontre de la tendance actuellement observée. C’est donc un problème de moyens et de volonté politique, sans oublier que les mentalités doivent aussi évoluer et cesser de considérer ces questions comme marginales ou de peu d’intérêt. Un exemple me revient : il y a quelques années, au programme du concours de recrutement de l’agrégation d’histoire, figurait une question sur les Révolutions atlantiques jusqu’en 1802, date de la paix d’Amiens. Ce qui revenait à considérer l’indépendance d’Haïti (1er janvier 1804) comme hors champ d’étude, alors que le lien avec l’ébranlement révolutionnaire français est manifeste…

Institut des mondes créoles
Dans son rapport intitulé Mémoires des esclavages (Paris, Gallimard / La Documentation française, 2007), Edouard Glissant évoque la question d’un mémorial sur l’esclavage (pas en tant que monument, mais comme centre de recherches), qui peut s’inscrire dans l’ensemble plus vaste que pourrait constituer cette idée d’Institut des mondes créoles. Restent les questions du contenu, des moyens et aussi de la localisation géographique d’une telle unité (le centralisme inhérent à notre pays l’installerait-il forcément en région parisienne, ou pourrait-on envisager une implantation symbolique dans une ville ayant eu des liens privilégiés avec l’Outre-Mer comme Nantes ou Bordeaux ? Cette seconde option a ma préférence).

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pas seulement dans les dom mais en Métropole !!!

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UTILISONS L'EAU QUI NOUS ENTOURE COMME ATOUTS ET RESSOURCES, CREATION DE NOUVEAUX METIERS ET NOUVELLES IDEES.
AMBRE MARTINIQUE

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En m'exprimant sur l'histoire,éducation civique sur la rubrique concernant les jeunes, j'ai indiqué mon point de vue à ce sujet.

L'éducation nationale devrait encourager les historiens à intégrer l'histoire des DOM-TOM dans les ouvrages scolaires ; elle doit permettre aux enseignants ultra-marins d'enseigner des faits historiques locaux en complément du programme établi pour l'hexagone.

Les Historiens de l'hexagone et ceux des régions ultra-marines doivent trouver un compromis quant à l'interprétation des faits réels qui se sont déroulés dans les DOM-TOM sur les périodes du colonialisme, de l'esclavagisme, etc.

Il s'agit d'enseigner, pas de diffuser des propos revanchards, de haine d'une communauté contre l'autre. L'histoire doit-être celle de toutes les ethnies qui vivent dans ces contrées ultra-marines ( métropolitains, nègres, indiens, syro-libanais...).

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A l'heure où on se veut européen, et où l'avion nous permet de nous retrouver n'importe où sur le globe en moins de 36 heures, quel que soit le mètre carré du territoire français qui supporte l'Histoire de notre pays, il me semble bien plus important de connaître la géographie et l'histoire de ce mètre carré que les heures interminables passées sur l'Egypte, par exemple.
Mais nos manuels scolaires ne sont-ils pas plutôt conçus pour que notre jeunesse véhicule une langue américaine braillarde plutôt qu'un souvenir de FRANCE profonde, celle qui est si chère à Pierre Bonte, ou à Jacques Capelovici ?

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Attention notre histoire certainement mais aussi l'histoire du monde tout est une question de mesure. Ne nous enfermons pas. Se connaître, connaitre son histoire pour aller vers l'autre, vers l'histoire de l'autre. Un n'empêche pas l'autre.

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La connaissance de l'histoire d'un territoire, peut apporter un équilibre culturel,et aider à surmonter des difficultés engendrés par la multi-culturalité de nos territoires d'outre mer. Le point commun de toutes ces territoires est d'avoir été coloniser et exploiter avec la venue par force ou par souhait de certaines populations (traite négrière, hmong, émigrés climatique - éruption mt pelé,....).
Et surtout éviter de tourner en rond, ou en répétant les erreurs du passé.